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Un siècle et demi s’est écoulé depuis la définition de l’économie comme une « science triste ». Aujourd’hui, l’économie est une science omniprésente, capable d’influencer la politique, la société et les modes de vie. Maintenant considérés comme des gourous, maintenant sévèrement critiqués, les économistes peuvent fournir un « grand récit » de l’époque que nous vivons. Comprendre l’économie, c’est comprendre les rouages du monde qui nous entoure : ceux qui fonctionnent bien et ceux qui craquent.

Economie politique et politique économique

Un seul cours, qui comprend l’économie politique et la politique économique en matière de finances publiques. Une méthode unique d’analyse des réalités économiques.

Économie dans le comportement

Est-ce que dix euros vaut encore dix euros ? Pourquoi une perte d’argent nous fait-elle souffrir plus qu’une perte de revenu ? L’économie classique propose le modèle rationnel et calculateur de l’Homo oeconomicus. Mais les agents économiques font souvent des erreurs, sont irrationnels et finissent par faire leurs propres choses. Un regard sur l’économie comportementale peut nous aider à devenir des consommateurs, des investisseurs et des citoyens plus conscients.

L’économie et nous

Comprendre l’économie, c’est regarder loin, mais aussi près de nous. Des pièces de monnaie que nous avons dans nos poches à l’inflation qui érode leur valeur ; du « plein » d’essence au « vide » de travail ; du code numérique de la carte de crédit au code éthique des entreprises.

Nous sommes bombardés de termes économiques dont, dans la plupart des cas, nous n’en connaissons pas la pleine signification ; une condition, d’ailleurs, partagée aussi avec certains de ces journalistes qui les transmettent quotidiennement. Les « spreads », les « défauts de paiement », les « dettes », l' »inflation », la « mondialisation », la « titrisation », la « banque centrale », la « bulle immobilière », les « subprimes », le « micro crédit » ou le « bien-être » sont-ils des concepts fondamentaux pour notre existence ou avons nous besoin d’un spécialiste en voyance ?

Comme à l’accoutumée, les livres peuvent nous venir en aide, à tel point que nous en avons sélectionné certains – publiés au dernier semestre par différentes maisons d’édition – qui, à notre avis, sont capables, mieux que d’autres, de clarifier les mécanismes du système économique mondial qui conditionne (gouverne ?) notre vie, rendant utile même au lecteur le plus démuni en matière de connaissance du monde économique et financier, presque à jeun sur ce sujet. Des points de départ donc pour commencer à apprendre le langage de l’économie et de la finance et se rapprocher de la compréhension des causes qui sous-tendent la crise actuelle des marchés (même si, à vrai dire, même d’éminents économistes n’ont pas encore pleinement compris…).

Chercher par soi-même, est probablement la proposition « la moins facile », la plus adaptée aux étudiants universitaires désireux de se préparer à un examen de micro ou macroéconomie (même si elle se confirme comme l’un des meilleurs résumés d’économie en circulation dans cette discipline). Après une brève introduction historique, l’auteur, professeur d’économie en France, entre dans les grands chapitres de l’économie en clarifiant également la relation avec les mathématiques, afin d’offrir une image complète du sujet, bien que synthétique : qu’est-ce que la soi-disant « théorie des jeux », qui sont les « agents économiques », qu’entend-on par « revenu national » et « balance des paiements », le rôle de l’État et l’inflation, le rôle de la monnaie, la concurrence « parfaite », car il y a « chômage », les périodes de dépression, comment les systèmes de retraite et les assurances sont organisés, le processus de financialisation, jusqu’à une offre pour expliquer la crise actuelle depuis la faillite des « subprimes hypothécaires ». Il s’ensuit un examen essentiel des institutions internationales. Bref, une menotte, mise à jour à l’époque de la crise néolibérale, qui ne peut se passer de tous ceux qui n’ont pas encore compris les règles de base du grand « jeu de l’économie ».